Attiré depuis son enfance par le dessin, la peinture et le bois, Bernard Tollet découvre tout naturellement la marqueterie d’art, qui devient son mode d’expression privilégié.
Autodidacte passionné, il s’inspire de la nature, de l’esthétique et du symbolisme, pour traiter de sujets variés (paysages, portraits, créations imaginaires…).
Dominique Ciamarone, Meilleur Ouvrier de France, le sensibilise à sa technique spécifique (utilisation du bistouri pour la découpe des bois, au service de l’exécution de pièces uniques).
Depuis 2002, Bernard Tollet a également organisé plusieurs événements importants autour du bois :
2002 : « L’Art et l’Emploi », à Monteux, qui a regroupé 140 exposants, dont 24 Meilleurs Ouvriers de France.
2007 et 2009 : Organisation du « Pôle Bois » au Salon International de Grenoble.
2008 et 2009 : Organisation du « Pôle Bois » au Salon d’Art Contemporain d’Avignon.
Explorant tous les domaines d’application de la marqueterie, Bernard Tollet s’intéresse en 2007 à la Décoration d’Intérieur, en créant des panneaux muraux marquetés, et d’autres objets de mobilier décoratif, notamment des plateaux de tables basses et de bureaux.
En 2008, il met au point, sous l’appellation « Lumin’Essences », une gamme d’appliques murales pour éclairage d’ambiance, pièces uniques plaquées et marquetées en bois précieux.
En 2010, ses "compositions thématiques" l'entraînent dans une nouvelle aventure créative, plus abstraite et plus "constructiviste" de par ses géométries ainsi que par l'appel à l'imaginaire qu'elle suscite chez l'observateur. Le thème de chaque composition est évoqué, suggéré, "éclaté" dans le tableau, se référant plus à un langage d'imprégnation que de représentation figurative.
Il s'est par la suit passionné pour les bois morts « cueillis » en forêt, coupés et poncés par ses soins, et qui ont offert à sa « palette » une incomparable richesse de structures et de couleurs.
Bernard Tollet est décédé le 4 mai 2017. Son sens de la convivialité et son humanisme ont laissé parmi ses amis un vide que les années ont du mal à combler...